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Cérémonie commémorative du 21 juillet 2024

Nous commémorons ce dimanche 21 juillet la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux “Justes” de France.  

 C’est en 1993 que le dimanche 16 juillet – ou le dimanche suivant la date du 16 juillet -, est déclaré journée de commémoration nationale, en référence à la rafle du Vélodrome d’Hiver du 16 juillet 1942.  

(Photo ci-contre : Le monument commémoratif de la rafle du Vel’ d’Hiv’ situé place des Martyrs Juifs du Vélodrome d’Hiver à Paris. Réalisé par le sculpteur et peintre Walter Spitzer et l’architecte Mario Azagury il représente des civils innocents : enfants, femme enceinte, personnes âgées victimes de la rafle.)

C’est en 1993 que le dimanche 16 juillet – ou le dimanche suivant la date du 16 juillet -, est déclaré journée de commémoration nationale, en référence à la rafle du Vélodrome d’Hiver du 16 juillet 1942.  

Le décret n° 93-150 du 3 février 1993, signé par le président de la République François Mitterrand, institue une “Journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l’autorité de fait dite “gouvernement de l’État français” (1940-1944)”. 

En 2000, la loi ajoute un hommage aux “Justes” de France. 

La loi n° 2000-644 du 10 juillet 2000 reprend et modifie le décret de 1993, afin d’y insérer notamment un hommage aux “Justes” de France. Cette commémoration légale devient ainsi l’occasion pour la Nation de témoigner sa reconnaissance à tous ceux “qui ont recueilli, protégé ou défendu, au péril de leur propre vie et sans aucune contrepartie, une ou plusieurs personnes menacées de génocide”. 

 

La rafle du Vel d’Hiv : le symbole de la politique raciste et antisémite du régime de Vichy 

Les 16 et 17 juillet 1942, près de 13000 personnes – hommes, femmes et enfants – sont arrêtées par des gendarmes et policiers français sous les ordres de Jean Leguay, adjoint et représentant en zone occupée de René Bousquet, secrétaire général du ministère de l’Intérieur pour la police de Vichy. L’opération est menée à partir de listes préalablement établies par la préfecture de police. 

Quelque 7500 personnes, dont 4000 enfants, sont rassemblées au Vélodrome d’Hiver avant d’être transférées dans les camps d’internement du Loiret. Les autres sont directement amenées à Drancy et déportées vers l’est au cours de l’été. Cette rafle n’est pas la première, mais en raison de son ampleur et de la participation de l’État français, elle est la plus importante. Elle fait suite à la politique mise en œuvre par le gouvernement en place. 

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