Horaires : Lun – Jeu : 8h – 17h / Ven : 8h30 – 17h

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Bienvenue dans mon étang !

L’étang du parc de loisirs d’Onnaing est un étang fédéral composé de trois petits étangs dont un à carpe. Entretenu par la Ville d’Onnaing, qui y a réalisé ces dernières années d’importants travaux de réfection des berges et d’amélioration des abords, l’étang est géré pour la partie pêche par l’association « Le Pêcheur Onnaingeois ».

Il compte une quinzaine de variétés de poissons différents, sans oublier les autres petits habitants de ces eaux paisibles : grenouilles, écrevisses…

Contact :
Association LE PÊCHEUR ONNAINGEOIS
– M. DONKERWOLCKE Jacky
06 46 77 58 62
– LEFEVRE Christophe
06 20 65 12 01
lepecheuronnaingeois59@gmail.com

  • Gardon (Rutilus rutilus)
    Famille : Cyprinidés
    Aspect : corps aplati latéralement couvert de grandes écailles et nageoire dorsale située à l’aplomb des pelviennes.
    Couleur : flancs gris argentés, dos vert-bleu et ventre blanc. Les nageoires pelviennes et anales sont jaune orangées et l’iris de l’œil est rouge.
    Taille : de 25 à 30 cm, il dépasse rarement 500 g.

Présent partout en France, le gardon est certainement le poisson le plus commun des eaux calmes : vivant en bandes, il fréquente les eaux lentes ou stagnantes et se nourrit essentiellement d’algues et de végétaux tendres. Il parvient à se reproduire même dans des conditions délicates et ses populations colonisent rapidement les sites dépeuplés (après une pollution par exemple). Très recherché par les pêcheurs au coup, le gardon mord à l’asticot comme au ver de vase, au blé ou encore au chènevis mais sa pêche demande une certaine réflexion dès lors qu’il s’agit de rechercher la hauteur à laquelle se situent les poissons…

  • Rotengle (Scardinius erythrophtalmus)
    Famille : Cyprinidés
    Aspect : le rotengle ressemble au gardon dont il se distingue par un corps haut doté d’un dos bombé. La dorsale se situe nettement en arrière des pelviennes et la bouche est dirigée vers le haut.
    Couleur : nageoires rouges et œil à reflets dorés.
    Taille : entre 15 et 20 cm.

Le rotengle fréquente les eaux lentes ou stagnantes et constitue l’une des rares espèces colonisant la couche supérieure des plans d’eau. Ce qui rend sa présence intéressante. On le capturera comme le gardon.

  • Brochet (Esox lucius)
    Famille : Esocidae
    Aspect et couleur : Le brochet est un poisson fusiforme, dont les flancs de couleur verdâtre ou jaunâtre vers le dos deviennent blancs vers le ventre. Les nageoires sont de couleur rouge-orange et portent des rayures sombres.
    Taille : Sa taille à l’âge adulte varie de 30 à 110 cm et son poids entre 2 et 10 kg.

Dessin Timothy Knepp

Cependant des individus de plus de 130 cm et de plus de 30 kg existent mais sont moins fréquents (ce sont généralement des femelles). L’actuel record du plus gros brochet homologué par la Confédération internationale de la pêche sportive est un spécimen de 147 cm (58 cm de tour de ventre) pour 31 kg, capturé en 1983 en Allemagne, surnommé Hecht (brochet en allemand).

De son vrai nom Esox lucius, le brochet est un poisson carnassier d’eau douce très populaire en France. Il est facilement identifiable avec son bec pourvu de dents (près de 500 !) tranchantes comme des lames à rasoir ! C’est un très beau poisson avec sa robe verte parsemée de pigmentations jaunes. Mais c’est surtout l’un des plus puissants des carnassiers d’eau douce.

  • Carassin (Cariassus cariassus)
    Famille : Cyprinidés
    Aspect/Couleur : De forme ovale, le carassin a un corps massif recouvert de grosses écailles, et sa couleur est verte à dorée. Contrairement à la carpe, il ne possède pas de barbillons. Les juvéniles possèdent une tâche noire sur la nageoire caudale. La taille moyenne d’un carassin commun avoisine les 15 cm, mais il peut atteindre près de 40 cm et peser plusieurs kilos.

Le carassin est avant tout un poisson opportuniste. Il se nourrit aussi bien de végétaux, de larves ou de petits invertébrés, que de pain, de vers ou de grain de maïs. C’est un poisson qui apprécie les eaux stagnantes, lacs ou étangs. On le retrouve principalement dans des endroits peu profonds, où les végétaux sont plutôt en abondance.

Le carassin commun est une espèce qui s’adapte très vite et très bien à des biotopes pourtant soumis à de fortes amplitudes de température voire même à des eaux polluées.

  • Goujon (Gobio gobio)
    Famille : Cyprinidés
    Aspect : corps allongé, cylindrique. La bouche large, garnie de deux barbillons* peut s’étirer en tube.
    Couleur : dos bleu vert, les flancs plus clairs sont marqués de taches bleues plus ou moins nettes. Des bandes sombres ornent la dorsale et la caudale.
    Taille : les plus gros sujets (tourets) atteignent 20 cm. La taille la plus fréquente se situe autour de 10 cm.

Vivant en bandes dans les eaux plutôt courantes, le goujon préfère les fonds de sable ou de gravier et semble fuir la vase ainsi que les eaux trop froides ou trop chaudes. Toujours en activité, il vit dans les endroits peu profonds en été, gagnant en hiver des fonds plus importants pour continuer à s’alimenter (vers, crustacés, mollusques, insectes…).

On le rencontre partout en France, sauf en montagne même si autrefois abondant, il tend à se raréfier.

  • Perche (Perca fluviatilis)
    Famille : Percidés
    Aspect : corps rugueux doté d’une première dorsale épineuse.
    Couleur : la perche se reconnaît aisément aux bandes noires qui strient ses flancs. Ses nageoires pelviennes, anales et caudales sont rouges.
    Taille : 15 à 25 cm (200 à 500 g). Les plus gros sujets dépassent 50 cm pour un poids d’environ 2 kg.

La perche fréquente les eaux calmes (rivières à courant lent, étangs et lacs) de toute la France. Les jeunes vivent en bancs denses, les gros sujets étant quant à eux souvent solitaires.

Les perches recherchent, en bandes organisées, des proies de diverses tailles : invertébrés, alevins et poissons. La ponte se déroule de février à avril. Vorace, la perche s’intéresse à tout ce qui est en mouvement et la clé du succès résidera dans l’animation de l’appât. Utilisez des vers et de petits vifs en automne ou en hiver. À noter : la couleur rouge semble attirer les perches qui se situent souvent à proximité des obstacles.

  • Perche soleil (Lepomis gibbosus)
    Famille : Centrarchidés
    Aspect : corps aplati de forme arrondie.
    Couleur : l’apanage de ce poisson est la magnificence de ses couleurs qui vont du bleu à l’orangé. D’où son nom de perche arc-en-ciel.
    Taille : la perche soleil dépasse rarement les 7 cm.

La perche-soleil colonise les eaux stagnantes ou lentes et tout courant l’éliminera irrémédiablement. Elle vit en bandes, sauf à l’époque de la reproduction, période durant laquelle les mâles s’isolent sur les nids. Très vorace, elle s’attaque à de nombreuses proies de toutes tailles (vers, invertébrés, alevins) et se capture facilement à la ligne. À noter : la perche soleil vit très bien en aquarium.

  • Brème (Abramis brama)
    Famille : Cyprinidés
    Aspect : La brème commune a un corps caractéristique, élevé et plat (on la surnomme parfois plateau). Sa nageoire anale est très longue et la nageoire caudale fortement échancrée, avec un lobe inférieur un peu plus long que le supérieur.
    La tête, petite se termine par une bouche protractile (qui se déplie vers l’avant) sans barbillon, ce qui la différencie de la brème bordelière. L’œil est plutôt petit.

Couleur : Les flancs sont couleur bronze plutôt qu’argenté (alors que la Brème bordelière est plus argentée). Le dos gris-vert présente des reflets, le ventre est gris brunâtre, les nageoires grises à noires foncées et parfois nuancées de violet. La jeune brème se distingue de l’adulte par sa couleur argentée (silver) et elle diffère d’autres cyprinidés (comme les gardons ou rotengles) par un corps plus plat et une bouche orientée vers le bas.

Taille : Les adultes mesurent le plus souvent de 30 à 40 cm pour un poids de 0,5 à 2 kg les grands individus atteignent parfois 75 cm tandis que les records tournent autour de 90 cm pour environ 9 kg. Sa couleur est vert bronze, avec des flancs gris et un ventre blanc.

La brème commune vit dans les eaux calmes aux fonds vaseux et limoneux, des cours d’eau larges et lents, dans les canaux, les lacs et les étangs.

Ce poisson a une durée de vie moyenne de 20 à 25 ans.

  • Carpe (Cyprinus carpio)
    Famille : Cyprinidés
    Aspect : Son corps long et bombé possède une unique nageoire dorsale, elle possède quatre barbillons sur la mâchoire supérieure.
    Couleur : Son coloris peut aller du brun-vert au vert plus foncé avec des flancs plus clairs.
    Taille : La carpe peut dépasser les 50 cm et peser plus de 40 kilos.

La carpe apprécie les eaux calmes, à faibles courants et les eaux troubles.

La carpe est un poisson omnivore, elle se nourrit de vers, de crustacés, d’insectes, de végétaux ou de mollusques. Elle fouille le substrat à l’aide de sa bouche protractile (qui s’étire vers l’avant) et détecte la nourriture grâce à ses barbillons. Les carpes peuvent passer une grande partie de leur temps à s’alimenter lorsque les eaux commencent à dépasser les 10 degrés. En dessous de cette température, elles ont tendance à vivre sur leurs réserves.

  • Tanche (Tinca tinca)
    Famille : Cyprinidés
    Aspect : corps trapu couvert de petites écailles enduites d’un épais mucus. Deux barbillons garnissent la commissure des lèvres.
    Couleur : dos vert brun prenant des reflets cuivrés sur les flancs et ventre jaunâtre.
    Taille : de 30 à 40 cm pour un poids de 500 g à 1 kg.

Les rivières lentes, les étangs peu profonds, à fond de vase et riches en végétation, constituent l’habitat typique de la tanche. Le plus souvent solitaire et discrète, elle entre en activité essentiellement à la tombée de la nuit. Elle s’envase durant la période froide pour réapparaître dès les premiers beaux jours. La tanche recherche les animalcules de fond en fouillant le sédiment sur une dizaine de centimètres. Elle broute aussi les végétaux, préférant les plus tendres.

  • Esturgeon (Acipenseridae)
    Famille : Acipenseridae
    Aspect : Les esturgeons sont reconnaissables grâce à leur corps allongé et pointu aux deux extrémités, leur tête en forme de bec, l’absence d’écailles et leur proportion hors-norme.
    Taille : à partir de 27cm et 1,5kg
    Les esturgeons peuplent notre planète depuis plus de 250 millions d’années. Véritables animaux préhistoriques, ils font partie du groupe des poissons cartilagineux et regroupent pas moins de 25 espèces.
  • Anguille (Anguilla anguilla)
    Famille : Anguillidae
    En français, le terme anguille est un nom vernaculaire ambigu désignant plusieurs espèces de poissons serpentiformes appartenant à des ordres différents. L’anguille d’Europe est l’anguille la plus connue.

Aspect : Les anguilles sont des poissons serpentiformes au corps cylindrique. Leur peau est recouverte d’un abondant mucus.

Taille : 50 à 150cm. La femelle est plus grande que le mâle et peut peser jusqu’à 4kg.

A l’âge adulte, l’anguille est un carnassier opportuniste, exclusivement piscivore. L’anguille se rencontre dans tous les biotopes d’eau douce, des rivières aux gravières en passant par les lacs.

  • Sandre (Stizostedion lucioperca)
    Famille : Percidés
    Aspect : corps élancé, rugueux au toucher, précédé d’une tête allongée. La bouche, largement fendue est armée d’une dentition forte comprenant six “canines”.
    Couleur : brun-vert, couleurs sombres.

Taille : de 40 à 50 cm pour un poids de 1 à 2 kg, certains sujets atteignant 1m et une dizaine de kilos.

Originaire d’Europe centrale et actuellement présent dans toute la France, le sandre se plaît dans les eaux calmes, lentes, tempérées et vastes. S’il a une activité essentiellement crépusculaire, il peut également chasser en pleine journée.

Les adultes mangent principalement des poissons qu’ils chassent en bancs parfois denses et très mobiles. Ils ne dédaignent pas vers et larves diverses.

La ponte se déroule entre avril et juin. Le sandre se pêche le plus souvent avec de petits vifs à proximité du fond mais mord également au mort manié, à la tirette et aux leurres souples. À noter : ce poisson s’avère souvent lunatique en été, quand les eaux sont chaudes…

  • Silure (Silurus)
    Famille : Siluridae
    Les silures (Silurus) forment un genre de poissons d’eau douce de la famille des siluridae. On compte aujourd’hui seize espèces identifiées de silures, dont la plus connue est le silure glane.

Aspect/couleur : Le silure est un poisson sans écaille avec une peau vert-brun très glissante car recouverte de mucus. Son ventre est assez clair, de couleur jaune ou blanc et il existe également des spécimens albinos de couleur jaune, jaune-orangé.

La tête du silure est massive et plate avec une grosse bouche dotée de lignes de dents très petites et nombreuses orientées vers l’arrière de sa gueule. Il possède six barbillons et quatre nageoires : une anale, une dorsale munie d’un aiguillon et des pelviennes de chaque côté également munies d’un dard.

Taille : Les silures mesurent environ 1,5m de long en moyenne et les poissons de plus de 2m sont de plus en plus communs, pour un poids allant de 50 à 150kg.

  • Ablette (Alburnus alburnus)
    Famille : Cyprinidés
    Aspect/couleur : L’ablette possède une nageoire caudale allongée aux écailles argentées. Sous certains angles et sous la lumière naturelle, des reflets et une ligne colorée apparaissent.
    Taille : 8-18 cm pour un poids de 10 à 50g

Ce poisson apprécie les cours d’eau à courants lents (en rivière, fleuves et parfois fossés), mais peut s’adapter à des courants plus forts s’il dispose de zones de repos à proximité. Il forme des bancs qui peuvent parfois se mélanger avec des bancs de gardons.

C’est un poisson très grégaire qui vit en groupe parfois dense.

L’ablette consomme de petits mollusques, de petits insectes tombés en surface, des larves d’insectes, vers, petits crustacés et débris de végétaux en suspension ou prélevés sur les plantes, des roches, etc.

Les autres petits habitants de notre étang...
  • La grenouille

Le terme grenouille est un nom vernaculaire attribué à certains amphibiens, principalement dans le genre Rana. À un de ses stades de développement, la larve de la grenouille est appelée un têtard.

Les grenouilles sont des quadrupèdes de l’ordre des anoures (= amphibiens sans queue), tout comme les rainettes, qui sont en général plus vertes et arboricoles, les crapauds dont la peau est plus granuleuse et les xénopes (= autre espèce d’amphibien) strictement aquatiques.

  • L’écrevisse

De la famille des crustacés, les écrevisses possèdent un corps entièrement recouvert d’une carapace dure dotée de nombreuses articulations.

Ce corps comprend deux parties : le céphalothorax (tête et thorax soudés) et l’abdomen articulé. La tête se termine vers l’avant par une épine (rostre) et porte les yeux, les antennes (2 longues et 2 courtes) ainsi que des mandibules à la face inférieure. Le thorax est garni de cinq paires d’appendices : les grandes pinces, et quatre paires de pattes locomotrices (dont les petites pinces). À leur base se situent les branchies – organes de la respiration – protégées par la carapace.

Sous l’abdomen formé de six segments articulés se situent les pattes qui, chez la femelle, portent les œufs. Chez le mâle, les deux premières paires sont transformées en organe copulateur.

À savoir :

  • Lors de sa croissance, l’écrevisse mue : elle sort de sa carapace et en forme une nouvelle plus grande.
  • Durant la première année, elle mue environ 8 fois, 4 fois durant la deuxième et ensuite une ou deux fois par an. Lorsqu’elle quitte sa carapace, l’écrevisse très affaiblie est molle et durant les deux jours qui suivent, elle est très vulnérable.

À noter :

  • Lors de la mue, l’écrevisse doit reconstituer sa carapace et pour ce faire elle emmagasine du calcaire dans son estomac. Il s’agit d’un morceau de craie ressemblant à un œil qui se dissout à chaque mue.